1. |
Keski
04:37
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Qu’est-ce qui ?
Qu’est-ce qui décore nos pâtures de points colorés ?
Qu’est-ce qui ponctue nos campagnes de points colorés ?
Et dans les marrons intenses épanouit ses couleurs
Par terre, en s’écrasant, répand sa bonne odeur
Quel sera le combustible du prochain millénaire ?
Quel sera le combustible du prochain millénaire ?
Qu’est-ce qui ?
Il y a l'odeur Et la couleur Et la texture Et la flascure
Qu’est-ce qui ?
Qu’est-ce qui décore nos pâtures de points colorés ?
Qu’est-ce qui ponctue nos campagnes de points colorés ?
Qu’est-ce qui sort du trou du cul d'une vache 20 fois par jour ?
Qui, en commençant par « bou », ira au fond du « ze » ?
Qu’est-ce qui complètement inversé donne « E-zu-ob » ?
Qu’est-ce qui ?
Et quand on retourne « Bob »
ça donne toujours « Bob » (X2)
Bob bob bob…….
Il y a l'odeur Et la couleur Et la texture Et la flascure
Oui, c’est la bouse
Son odeur sa couleur
Oui, c’est la bouse
Sa texture, sa flascure
Qu’est-ce qui ? C’est la bouse
Qu’est-ce qui empêche le monde de tomber ?
C’est la bouse
Qu’est-ce qui empêche le monde de tomber ?
C’est la bouse, La seule matière
Qu’est-ce qui empêche le monde de tomber ?
C’est la bouse, La seule matière qui fait cale, qui fait cale, qui fait cale, qui fait cale, qui fait…
Qu’est-ce qui ? C’est la bouse
Oui c’est la bouse L’amour de la bouse c’est la bouse….
Qu’est-ce qui empêche le monde de tomber ?
C’est la bouse
Qu’est-ce qui empêche le monde de tomber ?
C’est la bouse
Qu’est-ce qui ?
Qu’est-ce qui ?
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2. |
La Taxiderniste
05:16
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J’attends, J’attends
Qu’elle me rajoute sur la liste
De ses amours naturalistes
Je ferai tout pour ses beaux yeux
Et ses doigts si méticuleux
Pour qu’enfin le rituel
Tout en finesse manuelle
Sur moi s’accomplisse
Et à toujours nous unisse
J'attends la taxidermiste
La belle dame aux doigts d'artiste
J’attends, J’attends,
J’attends, J’attends
Pour que d’un geste précis
Elle modèle mon anatomie
Puis passés les préliminaires
Immortalise mon corps éphémère
J'attends la taxidermiste
La belle dame aux doigts d'artiste
J’attends, J‘attends, J‘attends, J’attends
Dépouiller le corps
Monter le mannequin
Bourrer, sculpter et modeler l’animal
Prélever précieusement la peau et procéder au retrait de la graisse et du cartilage
Dédoubler intégralement oreilles, paupières et lèvres,
Et laver-les.
Après une période de séchage variant selon l’épaisseur du cuir
Réparer les imperfections de la peau
Enfin
Fixer l’homme naturalisé
Sur son socle
Qu'elle mevide les entrailles
Et les remplace par de la paille
J'attends la taxidermiste
La belle dame aux doigts d'artiste
(X3)
Ad vitam æternam
Je déclamerai toute ma vie
« Belle dame, Tu m’as dans la peau »
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3. |
Nu Comme Un Ver
02:49
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Le soir venu quand je m’ennuie
J’descends les poubelles dans la nuit
Il n’y eut qu’un petit ennui
C’était le jour et pas la nuit
Les poubelles je les évacue
Repense à tout c’que j’ai vécu
Il n’y eut qu’un petit souci
J’étais ailleurs et pas ici
J’descends la rue jusqu’à la gare
Sans réfléchir sans crier gare
Il n’y eut qu’un petit travers
A l’endroit j’étais à l’envers
Au guichet je deviens tout blême
J’ai froid et je n’ai pas de sous
Il n’y eut qu’un petit problème
Sans Dessus j’étais sans Dessous
Pris de panique, pris par les flics
Ils me cuisinent sur mon circuit
Il n’y eut qu’un petit déclic
J’étais pas cru et j’étais cuit
Nu comme un ver dans ma cellule
J’rêve de suicide avec pilules
Il n’y eut qu’un petit remords
J’étais pas vif mais déjà mort
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4. |
Odieux Animaux
03:53
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La taupe est claustrophobe
La fourmi agoraphobe
Les oiseaux ont le vertige
Les poissons le mal mer
L’autruche a la grosse tête
La baleine est anorexique
Les chats ont peur du noir
Les chiens font Ouah Ouah au cabinet
J’ai bien essayé de faire un monde à mon image
Mais la création j’y arrive pas
Je suis un peu comme un Noé dans le néant
Mais la navigation j’y arrive pas
Doux comme un agneau
Malin comme un singe
Gai comme un pinson
Fort comme un bœuf
Rapide comme une gazelle
Comme un poisson dans l'eau
Telle une fine mouche
Avec du Chihuahua
L’oiseau rare
le mouton à cinq pattes
Une taille de guêpe et
des couilles de taureau
J’ai bien essayé de faire un homme à mon image
Mais la création j’y arrive pas
Je suis un peu comme un Noé dans le néant
Mais la navigation j’y arrive pas
Un tantinet tête de piaf
myope comme une taupe
Fier comme un paon
Il est têtu têtu comme une mule
Un ours mal léché dans une peau de vache
Une poule mouillée à face de rat
Chac chac, il a une haleine de chacal
Laid comme un pou
Gras comme un porc
Y pue comme un bouc
Y gueule comme un putois
Bref …
Il est Con comme une huître
J’ai bien essayé de faire un homme à mon image
Mais la création j’y arrive pas
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5. |
Le Poids Des Poules
01:04
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Seul le poids des poules les maintient au sol
Seul le poids des poules les maintient
Au sol
Pesanteur
Gravité
Pour que jamais gallinacé
Ne décolle
Ne s’envole
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6. |
Otala Punctata
05:24
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Allongé sur le ventre, je rampe lentement
Une baveuse traînée dans mon sillage
Des gouttes de rosée du matin
Je me désaltère
Le désir monte en moi, je ne suis plus très loin
Je suis pressé… tellement pressé
Ce soir, je ramène ma coquille au bal des escargots
Ce soir, je vais m’accoupler dans la bave
Les yeux exorbités, je me rapproche
De cette sensuelle femelle
En fait c’est un mâle, mais quelle importance
Chez les gastéropodes
IL ou ELLE rampe sur le sol
Je la poursuis à molle allure
Dans une interminable danse du ventre
Je fixe sa spirale hypnotisé par sa coquille qui ondule
Au loin la limace se trémousse
Ce soir, je ramène ma coquille au bal des escargots
Ce soir, je vais m’accoupler dans la bave
Pied contre pieds
Les yeux dans les yeux
Au bout de nos tentacules enlacés
Nous débordions de moqueuse muqueuse
Au milieu des ventres,
Je trouve un dos
Une limace nue s’insinue
J’enlace la salace limace.
Mais jamais ça ne lasse
Ce soir, je ramène ma coquille au bal des escargots
Ce soir, jamais je ne t’atteins Otala Punctata
Otala Punctata
Abandonnant la masse molle et animale
De mollusques enchevêtrés
Immobile, je rentre à ma maison
Dans le colimaçon de mon
Sweet immobile home
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7. |
Protozoaire
02:11
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8. |
Magnifik
05:03
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Quand je me promène en ville
Les filles se retournent sur mon passage.
C’est parce que je suis viril
Et qu’elles ne sont pas vraiment sages
Car elles disent :
« Il est beau il est magnifique »
Oui elles disent :
« Il est beau il est magnifique »
Et quand je cours sur la plage
Les femmes se retrouvent dans mon sillage.
C’est sans doute grâce à mon charme.
Je n’veux pas leur faire couler des larmes.
Car elles disent
« Il est beau il est magnifique »
Oui elles disent
« Il est beau il est magnifique »
Mais elles disent aussi
« Il est magnifique il est beau…
magnifique et beau ton chapeau »
« Il est magnifique il est beau…
magnifique et beau ton maillot »
« Il est magnifique il est beau…
magnifique et beau ton maillot »
« Il est magnifique il est beau…
magnifique et beau ton chapeau »
Dès qu’il se met à pleuvoir
Elles se serrent toutes contre moi
C’est sûrement mon corps d’athlète
Qui d’un seul coup leur monte à la tête
Car elles disent
« Il est beau il est magnifique »
Oui elles disent
« Il est beau il est magnifique »
Mais elles disent
« Il est magnifique il est beau…
magnifique et beau ton chapeau »
« Il est magnifique il est chic…
magnifique et chic ton parapluie »
« Il est magnifique il est beau…
magnifique et beau ton maillot »
« Il est magnifique il est beau…
magnifique et beau »
Oh oui ! Non !
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9. |
Les Bêtes Sauvages
03:13
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Les trains conditionnés
passent de plus en plus vite
Nous donnant tournis, torticolis
Mais ils ne font que passer, comme si
nous étions pestiférés,
Nous prendrait-on
pour des bêtes sauvages?
Nous prendrait-on pour des bêtes ?
Même plus une voie de garage
au fond de nos verts pâturages
Ici il n'y a pas
que les couleurs qui pètent
Mais ça sent moins mauvais
que dans ces gares sous alerte,
pas que les couleurs qui pètent.
Ce qui nous fait mal aux poumons ce n'est que
l’air frais du vallon
Ici pas besoin de masque à gaz pourtant plus,
personne n'y vient plus,
(Même pas en voyage)
Nous prendrait-on
pour des bêtes sauvages?
Nous prendrait-on
pour des bêtes
(x2)
Nous broutons l‘herbe tendre
et les vierges feuillages
Après s’être fait saillir
par amour de passage
De passage à niveau,
à niveau de l’Amour
Après s’être fait saillir
par amour de passage
Et de l’Amour, pas si sage
Nous sommes enfin
des bêtes sauvages
Des bêtes sauvages…
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10. |
Dans Mes Rêves
05:41
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Je suis le vent, je suis le ciel
Je vole avec les hirondelles
Je suis l’agneau ou le petit taureau
Le monde est peuplé d’animaux
Dans mes rêves (x3)
Je vois ma mère les bras tendus
Elle s’ avance et me mange tout cru
Des plats aux saveurs de réglisse
Remplissent mon ventre avec délice
Dans mes rêves (x3)
Dans mes rêves de petit Enfant
Je suis allongé sur la plage
Avec une fille pas vraiment sage
Mon sexe mesure des kilomètres
Sur la planète je suis le Maître
Dans mes rêves (x3)
Je vole vers Paris ou Pékin
Je mène une vie de clandestin
J’invente des musiques incongrues
Qu’on siffle en marchant dans la rue
Dans mes rêves (x3)
Dans mes rêves d’adolescent
Et je vis comme si, dans ma vie…
Et je vis comme ça, dans mes rêves
Et je vis comme si, dans ma vie…
Et je vis comme ça
Je suis allongé sur un lit
Je vois une femme au doux visage
Elle m’offre d’étranges breuvages
Qui me plongent dans d’immenses nuits
Dans des rêves (x3)
Mes jours s’écoulent au ralenti
Mon corps lentement rétrécit
J’entends des musiques insensées
Elles ont envahi mes pensées
Dans mes rêves (x3)
Dans mes rêves de Convalescent
Si dans ma vie
Et je vis comme ça dans mes rêves
Et je vis comme si dans ma vie
Et je vis comme ça dans mes rêves
Et je vis comme si, dans ma vie…
Et je vis comme ça, dans mes rêves
Et je vis comme si, dans ma vie…
Et je vis comme ça…
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11. |
Ma Petite Abeille
03:32
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Dors ma petite Mireille,
Dors ma petite Abeille
C’est Papa qui te surveille,
C’est Maman qui sur toi veille
Dors ma petite Mireille,
Dors ma petite Abeille
C’est Maman qui te surveille,
C’est Papa qui sur toi veille
Vous les garçons, mes deux filous
Ne soyez pas jaloux, si j’évoque avant vous
Le sort de votre sœur, c’est qu’une nuit de frayeur
J’ai chanté en douceur, pour apaiser la peur
Et si elle ne devait pas naître,
et si elle ne pouvait pas naître
Dors ma petite Mireille,
Dors ma petite Abeille
C’est Papa qui te surveille,
C’est Maman qui sur toi veille
Dors ma petite Mireille,
Dors ma petite Abeille
C’est Maman qui te surveille,
C’est Papa qui sur toi veille
Quelques années plus tard,
au détour d’une histoire
Les petits yeux se lèvent,
en cherchant mon regard
Papa quand on est mort,
est-ce qu’on peut vivre encore ?
Y-a-t-il un paradis,
pour les grands les petits ?
Alors Je lui ai fredonné,
ce refrain pour la rassurer
Si tu penses à moi, je serai toujours avec toi
Dans ton esprit, c’est là qu’est mon paradis
Si tu m’oublies, si je sors de ta mémoire
Dans le néant, je rejoindrai les méchants
Alors quand je serai mort, pense à moi très fort
Si tu meurs avant moi, je penserai toujours à toi
Comme je pense parfois, à Félix ou Alicia
Si tu penses à moi, même seulement quelque fois
Dans ton esprit, je demeure au paradis
Comme je pense à ceux, qui sont partis avant moi
Dans mes pensées, ils vivent pour l’éternité
Que tous les êtres chers, qui peuplent ma mémoire
Apaise ton sommeil, et chassent mes idées noires
Dors ma petite Mireille,
Dors ma petite Abeille…
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Agathe Ze Bouse Montpellier, France
Chansons, rock, funk, jazz, expérimentales & inclassables, quelque part entre Boris Vian et Frank
Zappa.
Univers éclectique et décalé, galerie de personnages loufoques et déjantés, mélange subtile de groove, d'énergie, de poésie surréaliste, d'humour et de dérision.
9 musiciens, 25 ans en 2017, des cenaines de concerts, 1 opéra bouse, 5 albums autoproduits (le dernier est sorti en mars 2017).
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